Résidence de la famille Yoshimura : Ce bâtiment est composé d’une maison traditionnelle entourée d’un mur d’une hauteur d’environ 2,5 mètre. L’ensemble aurait pu être très beau, s’il avait été un peu plus entretenu, mais le résident, Kenji, fils de la famille et héritier de la demeure passe plus de temps en mission que chez lui, et ne fait donc faire les travaux d’entretien que très rarement.
Après son passage au café, où il avait rencontré Reiko-sama, Kenji rentra directement chez lui. Des affaires urgentes, telles qu’un entrainement sérieux était à l’ordre du jour, et il ne souhaitait pas le remettre à plus tard.
Il poussa la porte de la résidence, et se dirigea sans un mot vers sa chambre, où il entreposait toute sorte de trésors, des trésors mortellement beaux telle que des sabres et des armures, ainsi qu’un grand placard, contenant des tenues de combats pour les missions. Cette chambre ressemblait plus à une armurerie qu’a un lieu de repos.
Il choisit dans le lot une arme fort longue et lourde, ainsi qu’une armure étrange, de type occidentale. Celle-ci devait peser dans les 80 à 90 kg, et il ne serait pas facile de bouger dedans. L’arme quand à elle était un type de sabre que l’on utilisait plus depuis des siècles à cause de sa taille et de son poids, le No-dachi.
*Bien, harnacher comme ça, je vais avoir l’air ridicule, mais ça me permettra de faire travailler la puissance de mes muscles… Et ça me fera un bon échauffement pour la suite…*
Il enfila l’armure, non sans mal, prit le sabre, et se dirigea vers le jardin, qui se trouvait derrière la maison.
Le magnifique jardin de jadis avait laissé sa place à un véritable champ de bataille, plein de creux, de bosses, de trou, de gravas.
Arrivé là, Kenji se mit en garde face à un ennemi imaginaire, et commença à faire des passes d’arme, commençant par des attaques basique, pour aller faire des enchainements de plus en plus compliqués.
Moins d’une heure après, il était épuisé, et avait enlevé l’armure afin de mieux reprendre son souffle. De la transpiration coulait le long de ses membres.
Ses muscles étaient à présent parfaitement échauffés. Il allait pouvoir tenter quelque chose dont il avait entendu parler récemment. Une technique qui le rendrait plus puissant brutalement, et pendant un laps de temps très court.
Il s’assit en tailleur, et tenta d’éliminer son malaise du à la transpiration qui lui coulait partout et le dérangeais, puis, il se mit à méditer, cherchant au fond de lui une sensation, comme une sorte de blocage, comme on lui avait décrit.
En moins d’une heure, il avait trouvé un point qui semblait bloquer quelque chose, comme de ‘énergie, mais quand Kenji tenta de le débloquer, il se heurta à un véritable mur, et toute tentative se sellait immanquablement par une décharge de douleur dans tout le corps.
Il essaya alors de concentrer du chakra dans cet endroit, de le faire aller à contre courant, afin de forcer. Il augmenta la dose progressivement, mais le point semblait résister telle une serrure rouillée résistant à une clé pour laquelle elle est faite.
Il était sur le point d’abandonner quand le point céda brutalement, l’entrainant dans un véritable courant de chakra. C’était comme-ci ses muscles renaissait pour devenir plus puissant, il ne sentait plus la fatigue.
Mais, il s’aperçu qu’il y avait d’autre points de blocages, à plusieurs endroit du corps, mais, contrairement au premier, le deuxième s’ouvrit brutalement et sans résister, indemne pour le troisième, le quatrième, puis le cinquième… Kenji se sentait complètement euphorique, tellement sa puissance était grande actuellement. Il se sentait de taille à résister à n’importe qui, même Reiko-sama, puis, il eu un flash de lucidité. Si le processus continuait, il allait devenir le ninja le plus fort au monde, mais pendant moins d’une minute, temps que mettrait son corps avant de se désintégrer totalement. Il mit alors toutes ses forces à arrêter le processus et faillit ne pas réussir.
Il parvint néanmoins grâce à la quantité faramineuse de chakra obtenu à « refermer » ces portes et se retrouva, seul, dans son jardin. Ses muscles lui faisait plus mal qui ne l’avait jamais fait dans sa vie, son visage le brulait, de même que la peau de son corps tout entier, et au sol se trouvait une flaque de sang absolument énorme. Il chercha alors à tâtons la blessure d’où s’était écoulé, mais ne trouva rien.
Il essaya alors de se trainer dans la maison, et tomba, s’effondra alors, inanimé, sur le tapis le plus proche de l’entrée.
Il dormit alors d’un sommeil de plomb, durant lequel il rêva de sa sœur. Elle était devant lui, et se moquait de sa faiblesse, de son incapacité à maitriser l’ouverture des portes divines.